KISS OF DEATH
K.O.D. (Kiss of Death) est inspiré d’Hamlet l’une des oeuvres emblématique de Shakespeare. Construit comme un documentaire-fiction autour d’une interrogation sur le déclin de notre monde et ses mutations sociopolitiques. La caméra live surplombe la scène et s’immisce au cœur de l’action comme pour fouiller la conscience de chacun. Sur fond de musique rock interprétée en life, les acteurs/performeurs se heurtent aux mécanismes du pouvoir, à la violence de l’amour, à la folie et à la destruction. Un Hamlet, baigné dans une esthétique qui n’est pas sans convoquer cette « inquiétante étrangeté » propre au cinéma lynchéen. Hamlet « revisited ».
Créé pour le Kunstenfestivaldesarts, K.O.D. (Kiss of Death) d’Isabella Soupart est inspiré de l’une des œuvres emblématiques de Shakespeare.Construit comme un documentaire-fiction autour d’une interrogation sur le déclin de notre monde et ses mutations sociopolitiques, Hamlet est projeté dans un monde régi par les puissances médiatiques. Le spectacle s’articule autour d’une famille puissante, à la tête d’un Etat, sous le feu des médias. Celle-ci évolue dans un espace central, sorte de plateau de tournage exposé aux yeux de tous. Chacun surveille, chacun est sous surveillance. La caméra live surplombe la scène et s’immisce au cœur de l’action comme pour fouiller la conscience de chacun. Ici, le comportement d’Hamlet, qui fait fi des règles de la stratégie politique et des convenances familiales, sert de puissant moteur à l’éclatement du récit que ses proches tentent désespérément de maintenir linéaire. Par opposition aux manœuvres tactiques de son entourage, relevant de la plus pure stratégie militaire, Hamlet (joué par deux acteurs) apparaît comme un électron libre, parfois intrigant, mais surtout imprévisible ; un guerrier incontrôlable, devenu dangereux pour ceux qui pensaient le maîtriser. Sur fond de musique rock interprétée en life, les acteurs se heurtent aux mécanismes du pouvoir, à la violence de l’amour, à la folie et à la destruction. Le tout porté par la camera incisive de l’artiste visuel Kurt D’Hasseleer captant l’essence de la pièce de même que par un rythme misant tour à tour sur la retenue et l’exultation. Un Hamlet, baigné dans une esthétique qui n’est pas sans convoquer cette « inquiétante étrangeté » propre au cinéma lynchéen. Hamlet « revisited ».
Created for the Kunstenfestivaldesarts (2007), Isabella Soupart’s K.O.D. (Kiss Of Death) production selects one of Shakespeare’s emblematic plays, Hamlet, as point of anchor.
This project is built like a fictional documentary based on the issue of our world in decline and the socio-political changes within. It dives straight into a universe which is transformed and manipulated by our relationship with the media.
The situation is that of a powerful family, at the head of a state and under fire by the media. The situation evolves within a central space, a sort of film set exposed to all. Everyone watches and is being watched. An overhanging camera interferes in the heart of the action, as if it was digging into the conscience of each individual. Hamlet despises the rules of political strategy and family proprieties. He acts as a powerful engine in breaking up the narration that his family so desperately tries to keep linear. In opposition to the tactical manoeuvres around him which are part of pure military strategy, Hamlet appears as a free electron, at times intriguing and above all unpredictable; an unruly warrior who has become dangerous to those who thought they could control him.
Set against a rock musical background performed live, actors and dancers crash head-on to power mecanisms, to the violence of love, folly and destruction. All this is amplified by visual artist Kurt D’Hasseleer’s piercing lens, which captures the play’s intrinsicality, but also through a rythmic performance see-sawing between restraint and exaltation. A Hamlet steeped in a design akin to Lynch’s « disquieting strangeness » technique to cinema. Hamlet « revisited ».
Concept, direction & choreography Isabella Soupart • Text Shakespeare, Jan Decorte, David Lynch • Dramaturgy Isabella soupart, Hildegard De Vuyst & Stéphane Taquet • With Bérengère Bodin, Itsik Elbaz, Charles François, Zoë Poluch, Olivier Taskin • Musician Filip Wauters • Scenography Jim Clayburgh • Video Kurt D’Haeseleer • Sound design Thomas Turine, Malèna Sardi • Light design Xavier Lauwers • Sound Marc Doutrepont • Costumes Nathalie Maufroy, Lieve Meeussen • Assistant Angélique Wilkie •
Production 2007 • Made in Bruxelles.
Kunstenfestivaldesarts Brussels (BE) • The Koninklijke Vlaamse Schouwburg (KVS) Brussels (BE) • Festival Temps d’Images ARTE, La Ferme du Buisson (FR) • Les Halles Brussels (BE) • H&B Management, Hugues Bultot (BE).
With the support of Fédération Wallonie-Bruxelles – Service de la danse et du théâtre (BE).
Photography©Sarah Van Marcke